Le Triduum pascal

La célébration de la Résurrection du Seigneur le dimanche de Pâques est le centre de l’année liturgique et ouvre le temps pascal. La Vigile pascale, célébrée dans la nuit du samedi au dimanche, tient la place centrale d’un ensemble appelé « Triduum pascal », qui s’étend de la messe du Jeudi saint, jusqu’aux vêpres du dimanche de Pâques[1].

Par les signes et symboles de la liturgie, l’Église actualise au cours du Triduum pascal le mystère du Christ qui s’est donné par amour pour le monde jusqu’au sacrifice de la croix, et qui est ressuscité le troisième jour, d’où le nom latin « Triduum ».

Le Triduum pascal est constitué des célébrations qui déploient ce grand mystère de la foi, jusque dans la Liturgie des Heures :

  • le Jeudi saint : la messe est célébrée en mémoire de la Cène, intégrant le geste du lavement des pieds ;
  • le Vendredi saint : l’Église célèbre la Passion du Seigneur, en intégrant le geste de l’adoration de la Croix ;
  • le Samedi saint : sans célébration, l’Église « demeure auprès du tombeau[2] » et médite la passion et la mort du Christ dans l’attente de la Résurrection ;
  • le Dimanche de Pâques, l’Église célèbre la Résurrection du Seigneur dans la nuit : c’est la Vigile pascale, articulée autour de l’office de la lumière, la liturgie de la Parole, la liturgie baptismale (avec ou sans célébration du baptême) et la liturgie eucharistique.

[1] Congrégation pour le Culte divin, La préparation et la célébration des fêtes pascales, Lettre circulaire, Rome, 16 janvier 1988, n°38, dans Documentation Catholique, n°1958, 16 mars 1988, p. 303

[2] Missel Romain, rubrique du Samedi saint, p. 205.

Fr. Jean Bosco Devaux, Centre Romand de Pastorale Liturgique